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LE DECOLLAGE

Pour mettre un planeur en l'air, il existe différents moyens avec leurs avantages et inconvénients, nous allons içi en voir 3 car c'est les systèmes de mise en l'air les plus utilisés.

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lien vers vidéo treuillée :

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LE TREUIL

La mise en l’air au treuil est une pratique peut connue du grand publique. Elle est pourtant très intéressante ! En effet une treuillée est moins coûteuse en carburant, en main d’œuvre, en infrastructure et en pollution que le remorqué. C’est donc pourquoi nous avons fait ce choix pour décoller.

Le principe est très simple, un câble est tiré d’un bout à l’autre de la piste. Ce même câble est relié d’une extrémité à l’une des deux bobines du treuil, de l’autre, un planeur est accroché. Après une demande radio du pilote, le « treuilleur » va venir, à l’aide du moteur V8 de 300 chevaux du treuil enrouler le câble très rapidement autour de la bobine.

Cela va faire décoller rapidement le planeur. En effet la vitesse de l’appareil passe de 0 à 100 km/h en 3 secondes et une altitude comprise entre 300 et 600 m sol est atteinte après de 30 secondes de treuillée suivant la longueur de câble déroulée. À la fin de la treuillée, le planeur revient tout doucement en ligne de vol puis le câble va se décrocher du planeur tout seul et le treuil  va venir rembobiner le câble.

Comme le dit notre président: « L’accélération est puissante mais pas violente » donc pas de panique ! Cela semble impressionnant mais de l’intérieur la sensation est inoubliable !

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LE REMORQUAGE

Le remorquage est la pratique la plus connue dans le vol à voile :

un avion remorqueur tracte un planeur derrière lui pour l'emmener où il veut et à l'altitude

désirée. C'est le principal avantage par rapport au treuil qui lui met en l'air à une hauteur qui

n'est pas forcément idéale.

 

Le déroulé du remorquage est simple : le planeur accroche son câble avec le remorqueur puis ce dernier mets les gaz pour décoller ( le planeur doit garder ses ailes à plat ) et, une fois décollé, le planeur suit le remorqueur jusqu'au moment où le remorqueur bat des ailes pour indiquer au planeur de larguer le câble et ainsi, voler par ses propres moyen.

 

Le seul inconvénient du remorquage est son coût car il y a un aéronef de plus à entretenir, qui plus est, à moteur.

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LES PLANEURS AUTONOMES

 Il existe également des planeurs qui ont un dispositif de lancement incorporé dans le dos.

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Lors du décollage, le pilote mets les gazs à fond, et, une fois la hauteur voulue atteinte, le pilote éteint et replie le moteur, il peut le redéplier et le remettre en route quand il le veut s'il est en difficulté ( proche d'une vache par exemple ) pour l'aider à reprendre de l'altitude.

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Il existe aussi des planeurs autonomes avec le moteur situé dans le nez, comme un TMG ou un avion, ils sont généralement appelés FES

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Ce type de planeur est certe pourvu d'un moteur, mais ce n'est pas du tout un bon avion car le moteur n'est pas puissant (économie de masse ), ce moteur sert donc uniquement dans les moments critiques du vol.

 

Ce type de planeur peut également être treuillé ou remorqué sans utiliser son moteur, il peut donc également faire un vol comme un planeur normal.

TMG

Les TMG sont un mix entre un avion et un planeur : ils possèdent un moteur qui leur permet de décoller et de faire un vol en total autonomie. Ils peuvent également le couper en vol pour passer en planeur pur et le redémarrer ensuite pour reprendre de l'altitude ou poursuivre leur vol.

La principale différence avec les planeurs à décollage autonome et que les TMG ne peuvent pas être remorqué ou treuillé, ils décollent seulement avec leur moteur, ce dernier est d'ailleurs plus puissant qu'un planeur autonome mais moins puissant que celui d'un avion, ce qui ne l'empêche pas d'avoir une vitesse de croisère élevée.

Dans notre cas, le taifun nous sert principalement à voyager plus facilement qu'avec un planeur et de continuer à voler en hiver lorsque les planeurs sont en révision (nous en profitons pour faire de l'onde par exemple)

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